Bonjour à mes chers lecteurs,
Comment allez-vous ? Je suis heureuse de vous transmettre ma passion et mon savoir et j’espère que cela vous aide et vous apporte l’équilibre.
Justement l’équilibre, parlons-en !
La vie est une aventure passionnante et malgré tous les changements, les évolutions, les compréhensions, les illuminations parfois, nous en apprenons chaque jour. Pourtant même si la vie nous bouscule parfois, le bonheur réside dans l’équilibre.
La petite flamme
Avez-vous déjà perdu la petite flamme qui se trouve tout au fond de vous ? Vous savez ? ce petit « je-ne-sais-quoi » qui nous anime, qui nous prend aux tripes et qui nous fait aimer la vie ?
Cela m’est arrivé. J’ai perdu cette flamme pendant plusieurs années. Les aléas de la vie, souffrances, échecs, ruptures et autres « réjouissances » ont fait qu’elle s’est éteinte petit à petit.
Je ne pensais jamais la retrouver, mais je n’ai pas voulu baisser les bras et j’ai travaillé sans relâche sur moi-même afin de pouvoir, un jour peut-être, la ressentir à nouveau.
Et c’est ce qui s’est passé : la petite flamme s’est rallumée. Aujourd’hui, j’en suis profondément reconnaissante. Elle a commencé à se réveiller (car elle n’était pas éteinte mais simplement endormie) depuis quelques années, après avoir déserté pendant au moins 8 ans. Elle s’est remise à scintiller, timidement au début, parfois juste par instant, se manifestant par une grande joie de vivre et des papillons dans le ventre, pour finir par être beaucoup plus souvent au rendez-vous.
Pour tout dire, elle a commencé à se raviver quand j’ai enfin décidé de CHOISIR MA VIE, de m’aimer moi-même, de me faire confiance et d’AFFIRMER ce que je voulais. Surtout, écarter aussi ce que je ne voulais plus.
Je sais que chacun d’entre vous peut parvenir à trouver (ou retrouver) cette flamme enfouie tout au fond de lui. Je ne dis pas que c’est chose facile et je vous y aiderais, mais tout le monde peut y arriver. Même celui ou celle qui a été, un temps, malmené(e) par la vie.
Et c’est aussi ma mission de vie de vous y aider. Celle que j’ai choisie. J’espère d’ailleurs de tout coeur que mon blog pourra y contribuer.
Cette petite flamme qui revient timidement, c’est un peu comme apercevoir la lumière au bout du tunnel.
Tendre vers la confiance en soi
La flamme intérieure et le bonheur sont intimement liés à la confiance en soi et à l’équilibre. Bien sûr certains moments d’extase ou d’euphorie peuvent nous rendent heureux, mais toute montée vertigineuse connaît aussi la descente qui l’accompagne.
Le bonheur durable, constant, la pure joie… c’est l’équilibre.
Tout d’abord, il faut bien se connaître et réussir à s’aimer soi-même avec ses défauts et ses qualités. Connaître ses valeurs, ses goûts et le sens qu’on donne à sa vie. La confiance en soi est une des clés fondamentales du bonheur même à un niveau beaucoup plus spirituel. Savoir qui on est vraiment et ce que l’on veut vraiment afin de pouvoir toujours faire des choix de vie au plus près de soi-même sans s’arrêter au regard des autres ou à la pression de la société.
Être en accord parfait avec soi-même est un exercice de funambule, parfois très difficile, mais qui s’avère être extrêmement bénéfique.
Éviter les extrêmes
Ce ne sont pas les extrêmes d’un côté ou de l’autre qui rendent heureux. La difficulté n’est pas de choisir le « Blanc » ou le « Noir » ni de faire des choix radicaux ou entiers ; ça, tout le monde sait le faire. Non.
La difficulté est de choisir le « gris », la nuance, l’équilibre.
Nous adorons manger. Mais si nous ne mangeons pas assez, nous avons des carences ou nous mourrons. Si nous mangeons trop nous devenons obèses et nous avons de gros problèmes de santé.
Nous adorons boire. Si nous ne buvons pas assez d’eau nous avons des problèmes rénaux ou de rétention d’eau. Si nous buvons uniquement de l’eau, sans jamais s’accorder un petit verre de temps en temps ou un soda, c’est d’un ennui mortel. Si nous buvons de l’alcool en excès, l’alcoolisme nous guette…
Nous adorons être positifs. Si nous nous laissons aller à la tristesse, à l’abattement et au chagrin nous tombons en dépression avec tous les risques extrêmes que cela comporte. Si au contraire, nous cherchons l’euphorie, tout le temps, la positivité absolue, les sensations fortes, nous risquons de finir par tomber très bas et repousser la vie elle-même, vivre hors des réalités.
Nous adorons l’amour et le sexe. Si nous n’en avons pas assez, nous devenons plutôt tristes et nous pouvons même perdre notre libido, nous nous sentons seuls et devenons acariâtres. Si il nous en faut toujours plus et que nous sommes à la recherche de sensations, nous perdons le sens profond d’une relation, nous tombons dans la « surconsommation », nous multiplions les conquêtes et nous perdons l’émerveillement de l’amour. Sans parler des dérives que cela peut entraîner…
Dans tous ces exemples, l’équilibre s’impose. Manger équilibré en se faisant plaisir de temps en temps, boire : de l’eau, s’accorder un soda de temps à autre, et pourquoi pas un petit verre de vin ou de champagne de temps en temps ? Trouver la joie sereine, la paix intérieure, le sourire et quelques éclats de rire. Laisser aller ses larmes mais revenir en son centre.
Avoir une ligne de conduite en amour, chercher la personne qui nous correspond, savoir rester seul plutôt que mal accompagné, prendre le temps de bien se connaître et de bien connaître l’autre afin que la relation apporte amour, sexe et union spirituelle (évolution, connaissance de soi, confiance, etc…)
Tendre vers l’acceptation
La plupart du temps, ce ne sont pas les évènements eux-mêmes qui nous rendent malheureux mais plutôt l’interprétation que l’on en fait. Si nous étions des fleurs ou des arbres, nous accepterions sans broncher ce que les phénomènes climatiques nous envoient : La pluie, le vent, le froid, la neige, le soleil, le printemps, les oiseaux…
Un arbre va t-il se plaindre parce qu’il gèle ? Ou plus récemment, s’est-il plaint lors de la sécheresse ? NON.
Bien sûr, l’arbre resplendit quand les conditions sont idéales : une petite bruine du matin suivie de soleil, lui-même accompagné d’un petit vent léger et rafraîchissant…
L’é-qui-libre.
Mais nous ne sommes pas des plantes, et nous avons du mal à accepter que les évènements ne se déroulent pas comme nous le souhaitons ou nous pleurons de ne pas avoir ce que nous désirons. Mais, comme l’arbre, nous tendons vers l’équilibre. Comme l’arbre, ce que nous désirons le plus sont les conditions de vie idéales au bonheur.
Serions-nous plus heureux alors, si nous pouvions instantanément dire oui à l’Univers, à Dieu ?
Tout d’abord, cela dépend du degré de confiance que l’on accorde à la vie.
Pendant des années, j’ai voulu tout contrôler, pensant savoir mieux que quiconque ( Dieu y compris ) ce qui était le mieux pour moi. Et pour une personne contrôlante, c’est véritablement très difficile de lâcher prise. Mais la vie m’y a obligée.
Même si nous avons l’illusion de contrôler, nous ne faisons pas le poids à côté de la grandeur et de la force de l’Univers. La différence entre le choix et le contrôle semble mince, mais en réalité, même si elle est subtile, elle sépare deux notions totalement différentes.
Nous pouvons choisir, tout mettre en oeuvre pour arriver à réaliser ce choix, mais la décision finale ne nous appartient pas. Cela nous échappe. Donc le choix est en réalité une préférence, pour laquelle il convient ensuite, de lâcher prise et de laisser plus grand que soi gérer les détails.
Ludovic et Samuel : Aviez-vous suivi l’émission « Pékin Express » ? Il y avait deux participants, deux frères, qui ont donné tout ce qu’ils avaient du plus profond d’eux-mêmes pour cette compétition. Ces frères étaient touchants, forts, courageux, persévérants (et beaux !). Ils avaient d’innombrables qualités. Ils sont arrivés en finale.
Pour cette finale, il y avait 4 étapes à franchir, la 4ème étant la victoire. Après avoir fait des semaines d’aventure, il leur restait seulement 4 petites étapes pour gagner. Ils étaient face à 2 candidats plus âgés, plus faibles, moins sympas. Ils ont remporté les 3 premières étapes haut la main… Mais à la 4ème et dernière étape, après avoir fait tout ça, bravé tous les obstacles, fait tout ce chemin, la victoire leur a échappée de quelques minutes.
Quelle terrible déception pour eux !
Pourquoi Dieu a t-il permis cela ? Cette victoire, ils la méritaient amplement, bien plus que les deux autres. Mais c’est ainsi. L’univers, la vie, Dieu a ses raisons. Peut-être qu’un jour ils comprendront pourquoi la vie a jugé préférable qu’ils perdent ce jour là.
Donc, nous pouvons choisir, mais rien ne sert de contrôler. Le contrôle c’est forcer, obliger la vie dans la direction que l’on souhaite. Le contrôle nous fait aller d’échec en échec car la vie, les évènements et les gens ne se laissent pas manipuler si facilement.
Le lâcher prise et l’acceptation sont tout le contraire.
Tendre vers l’équilibre
Recherchons toujours l’équilibre. Bien sûr, cela peut sembler être d’un ennui mortel. Toujours faire attention à ne pas faire d’excès….
Car ce que nous aimons par dessus tout, c’est être passionné, fougueux et pourquoi pas faire des choses folles, n’est-ce pas ?
L’équilibre, « la voie du milieu » du bouddhisme, nous apporte bien plus que cela. Elle nous fait vibrer et connaître un plaisir profond et durable. Elle nous fait ressentir une joie, une paix et une confiance intérieure qui nous invitent au contraire à être soi-même, avec nos goûts et nos rêves.
Il faudrait un article à part entière consacré à « la voie du milieu » bouddhiste, car en réalité, cet enseignement est un peu plus complexe que ce que je vous invite à faire. C’est un éveil spirituel qui consiste à méditer dans le silence pour atteindre sa véritable essence et qui permet de se débarrasser de tout jugement en bien ou en mal, de tout « désir », d’accepter ce qui se présente comme étant la perfection.
« Je suis la bonne personne, au bon moment, qui fait la chose exacte et vit ce qu’elle doit vivre. »
Pour ma part, je vous invite à un équilibre plus accessible, qui prend en compte les aléas de la vie et qui peut devenir une philosophie facilement intégrale dans le quotidien (avec un peu de pratique).
A bientôt !
15 commentaires
françoise a dit :
30 octobre 2014 à 09:30 (UTC 1 )
Bonjour Arielle
J’ai beaucoup de mal avec mon image:parfois je m’aime et à d’autre je ne peux me regarder dans un miroir mais c’est mieux qu’il y a quelques années =
J’avais perdu 25 kg il y a deux ans mais j’avais repris quelques kilos a cause de compulsions alimentaires;j’ai tellement travaillé cet été sur ce sujet que j’ai eu sûrement un déclic car je les ai pratiquement éliminé! Du coup je commence a perdre du poids et me sens beaucoup mieux dans mon corps et dans ma tête!
Bien évidement,comme je n’aimais pas mon corps je n’avais plus de libido:maintenant je suis heureuse dans ma vie de femme.J’ai rencontré un homme qui m’apprécie telle que je suis:je pense que je peux dire que je suis épanouie !
De plus j’ai entamé avec un acupuncteur la diminution de mon traitement:je n’ai plus d’anxiolytique le matin et j’ai commencé à diminuer le soir:je sais que ce sera long mais l’important c’est d’y arriver !!! (presque trente ans que j’étais sous traitement anti-dépresseur!). C’est une grande victoire sur la maladie pour moi à qui les médecins disaient que ce traitement serait à vie !!!!
Merci à toi Arielle pour tout tes conseils
Magdalena a dit :
28 novembre 2013 à 07:00 (UTC 1 )
Bonjour Arielle,
Tout d’abord, merci pour vos conseils et ce blog, cela me fait beaucoup de bien.
Je suis en recherche d’équilibre affectif et je fais un grand travail sur moi même. Je me dis que l’équilibre est à l’intérieur de moi et pas chez les autres, pourtant, bien sûr, j’ai besoin d’amour.
Actuellement, je côtoie un homme super gentil, serviable, mais ô combien indépendant et autoritaire. Il veut ce qu’il veut, quand il le veut ! Cela parait paradoxal avec la serviabilité mais c’est ainsi. Par exemple, si le soir, j’envoie un texto pour lui souhaiter bonne nuit, il va répondre s’il en a envie mais si le téléphone est dans l’autre pièce, il ne va pas se relever, même s’il l’a entendu. De par mon travail, on se voit très peu mais s’il a décidé que notre jour d’entrevue, il devait faire une autre chose, je dois le suivre ou ne pas venir, il dit que je fais comme je veux. Il est aussi méga susceptible et m’a déjà fait la tête plusieurs jours sans une seule nouvelle pour des peccadilles, etc….certes célibataire depuis longtemps, il a ces habitudes mais depuis un an qu’on est ensemble….il ne veut pas dire je t’aime et n’envisage pas non plus que nous vivions sous le même toit car il pense qu’il faut assurer ses arrières en possédant un toit chacun, enfin bref, je ne peux pas tout raconter sur le blog…ce serait trop long.
Des fois, j’ai envie de tout balancer et puis je me ravise. Je voudrais trouver un équilibre mais avec quelqu’un d’aussi personnel et versatile, ça me parait compliqué…pensez vous que je peux y arriver malgré tout. Que la situation ne doit pas influencer ma recherche d’équilibre ou qu’au contraire, je dois réfléchir à faire un choix difficile pour trouver enfin cet équilibre ? Est-ce que son comportement entrave mon chemin vers mon équilibre ?
Bonne journée.
Arielle Camille a dit :
30 novembre 2013 à 13:05 (UTC 1 )
Bonjour Magdalena,
Cela me désole de lire des histoires pareilles…Il faut apprendre à vous aimer vous-même, à avoir de l’estime pour vous-même. Car en acceptant ce que cet homme vous fait « subir » vous lui donnez en quelque sorte « l’autorisation » de vous traiter très mal.
Comme il sent cette fragilité, il en profite. Ce n’est pas glorieux pour lui, mais il faut comprendre que vous avez votre part de responsabilité en acceptant cela.
Bonne continuation…
Arielle
Magdalena a dit :
30 novembre 2013 à 23:22 (UTC 1 )
Bonsoir Arielle,
Merci pour votre réponse. Je ne voulais pas vous désoler pour cette histoire, je suis bien consciente que j’ai une part de responsabilité sur le fait d’accepter cela mais il m’apporte une telle gentillesse par ailleurs, il me voit, contrairement à ceux d’avant….
En fait, si j’accepte cette part de responsabilitê, puis je trouver mon équilibre ?
Si je lis correctement votre réponse, vous pensez que je manque d’estime de moi même pour subir ainsi…vous avez certainement raison….donc un équilibre fragile…
Je ne le vis pas comme une maltraitance bien que cela ne me plaise guère parfois…
En tous les cas, j’apprécie énormément votre blog, ainsi que la lecture des autres commentaires, c’est très enrichissant. Merci
Bonne soirée.
barbara a dit :
27 octobre 2013 à 13:39 (UTC 1 )
Bonjour arielle,
que de choses à apprendre,d’abord merci pour les conseils sur la confiance en soi.OUI J EN EST BESOIN
je m’aperçois que j’ai énormément de travail à faire surtout dans le domaine de la parole dut au manque d’éducation et de scolarité…. ben oui faut commencer par le début et la je n’ai absolument pas confiance en moi, toujours peur de mal faire de mal dire de mal écrire.
Pourtant comparer à mes deux soeurs je sais que j’ai fais un énorme saut en avant mais je me sens nul par apport aux autres impossible de penser par moi même.
par exemple pour vous répondre sur mes conseils personnel de la confiance en soi j’ai été obligée de regarder (lire) ce qu’avaient écrit toutes ces personnes.
je ne suis pas arrivée au bout de mes peines, même sur un blog d’une amie (nous ne sommes qu’une dizaine) il m’arrive de ne savoir quoi dire je dois attendre que d’autre parle pour copier, je trouve cela très triste de ne pouvoir agir par moi même, j’espère que vos conseils m’aideront car je m’aperçois que j’en est vraiment besoin.
Bon dimanche
Bri a dit :
19 avril 2012 à 14:30 (UTC 1 )
Coucou Leyla !
Pour moi me respecter a été une lente démarche un combat au quotidien.
Déjà avoir su dire non quand ça ne me convenait pas, ne pas subir….. avant j’avais peur d’être rejetée, de ne plus être aimée si je ne disais pas oui, aussi je ne contrariais personne.
J’ai vécu l’incompréhension de mon entourage, c’était comme une rennaissance pour moi, j’ai pris le risque, je me suis affirmée avec parfois des rapports de force qui ne sont pas toujours facile à supporter.
Accéder au respect de soi me semble être un des plus beaux cadeaux que nous puissions faire à notre vie.
Ici, avec Arielle on apprend à être mieux avec nous même et donc avec les autres.
leyla anais a dit :
17 avril 2012 à 23:02 (UTC 1 )
Bonsoir Arielle,
Ahhh le rêve cet équilibre; j’en rêve! mais pas encore trouvé!!!!
Merci pour tes conseils, j’essaye de les appliquer, et j’aurais des petites questions.
Un peu le même parcours, je pense qu’inconsciemment j’avais certaines choses en moi mais la négativité a pris bcp d’emprise depuis tres longtemps donc dur d’enlever les pensées négatives, qui sont là surtout lorsque quelqu’un me dis que j’avance dans ce que je fais comme si je voulais prouver le contraire! Aller savoir pourquoi!
En ce moment j’ecoute beaucoup le secret en audio mais j’ai peur d’appliquer la loi car j’ai encore des pensées négatives et j’ai envie d’un bon résultat! par exemple je veux peindre une relation idéale,j’ai essayé de chercher des photos pour m’inspirer mais a chaque fois que je vois le partenaire j’imagine mon ex et je vois que la fille ne me ressemble pas!!!!! et je me disperse peut être entre confiance, lâcher prise etc….je ne sais pas si l’on peut faire tout à la fois!
Le point positif c’est que ma compagnie m’est agréable et que j’aime mes moments de solitude que je ne qualifie plus de solitude mais des moments à moi que j’apprécie beaucoup, même si je ne fais rien de spécial!
Voilà au plaisir de vous lire encore.
Arielle Camille a dit :
19 avril 2012 à 12:11 (UTC 1 )
Bonjour Leyla,
Vous semblez ne pas penser mériter ce qu’on dit de positif sur vous. Cela vient du fait que vous ne pensez pas, au fond de vous, avoir avancé tant que ça et quand on vous dit ça, vous pensez qu’on vous ment ou qu’on le dit pour vous faire plaisir. Tout ceci vient de plusieurs choses : 1- Vous mettez la barre de vos attentes trop haute vis à vis de vous, vous êtes dure avec vous-même et au lieu de vous féliciter pour vos petites victoires, vous pensez qu’elles sont dérisoires. 2 -Vous voulez brûler des étapes : Un travail sur soi est long et se mesure petit à petit. Quand vous parlez d’utiliser la loi d’attraction, vous mettez la charrue avant les boeufs. Il faut d’abord apprendre à avoir confiance en vous et réussir à atteindre une certaine positivité : donner-vous le temps.
Pour répondre à votre question, oui on peut tout faire à la fois. Moi cela m’a pris 12 ans. Et parfois encore aujourd’hui, il m’arrive de ne pas être bien sur certaines choses, mais je m’accorde ce droit !
Bien sûr, comme je souhaite vous aider, cela pourra peut-être prendre moins de temps pour vous, mais j’ai encore besoin de quelques mois pour créer et mettre en place une méthode ou un accompagnement.
En attendant, continuez. Vous savez que votre objectif est d’atteindre la sérénité, la confiance et la positivité. Considérez toute petite victoire comme une GRANDE victoire et commme un pas de moins vers votre objectif.
A bientôt
leyla anais a dit :
19 avril 2012 à 19:34 (UTC 1 )
Bonsoir Arielle
Merci pour ce message qui me fait du bien. Tout ce que vous dites là est bien vrai: je suis très exigeante avec moi-même, plus qu’avec les autres,et je ne me prends jamais au sérieux. Même au travail, j’assumais mal mon titre parce que pour moi les titres restent des titres, donc j’ai toujours été très accessible et même tellement que ça finit par me discréditer (encore ce que je pense, suppositions) car à un moment il faut vraiment être ferme et dire non! donc tout ce que je fais est normal et cela est en grande partie dû à mon éducation où l’on nous poussait a toujours être les meilleurs et j’ai tjs pensé que j’étais le vilain petit canard de la famille car je n’ai qu’un bac+4 (c’est ma vision, mon interprétation), ce qui m’a poussé a reprendre encore des études après avoir travaillé pendant un moment! Je m’en suis rendue compte, je sais qu’inconsciemment je l’ai fait pour que l’on m’aime peut être plus ou pour attirer l’attention alors que ma famille doit vraiment m’aimer sans tout cela! c’est très dur lorsque l’on a été formaté depuis sa plus tendre enfance. Maintenant et même si je sais que c’est en partie pour eux, au début je me suis dis que je voulais me prouver que je peux encore faire des choses etc…,là je me dis que cela me servira certainement dans ma vie future alors j’essaye de prendre les choses avec philosophie et moins stresser pour mes exams! j’entends par là que je n’en fais plus une affaire de vie ou de mort!
Pour la loi de l’attraction, je m’en suis bien rendue compte d’où mon commentaire précédent que pour l’appliquer il faut d’abord reprendre confiance en soi. Mais il est vrai que je suis de nature impatiente et je veux que cela avance vite même si le vite me fait parfois peur! Quelques fois je me dis que j’essaye de la faire plus pour mon ex car je l’ai toujours dans la peau même après presque une année de séparation alors je me corrige aussi tôt en me disant que je dois faire les choses pour moi, ni pour lui ni pour quelqu’un d’autre!
En tous cas j’attends avec impatience votre méthode et en attendant je continue ma quete de moi et de la paix intérieure avec le sourire
Merci Arielle
Christian a dit :
16 avril 2012 à 15:56 (UTC 1 )
Bonjour Arielle,
Je viens de découvrir ton blog grâce à un commentaire déposé sur habitudes Zen, J’ai lu ton histoire, et tes tranches de vie, et j’ai été captivé. Félicitations pour avoir décidé de vivre ta vie.
Quant à l’article ci dessus, il est vraiment complet et je partage complètement le fait que la bonne voie c’est « la voie du milieu ».. D’ailleurs Bouddha a enseigné une « méthode » qui s’appelle l’octuple sentier. Cela peut-être un complément d’informations pour tes lecteurs, aussi je mets en lien l’article concernant cet octuple sentier.
Simplement un petit désaccord en ce qui concerne l’histoire de Pekin Express Je n’ai pas vu cette émission, mais je ne pense pas que Dieu soit intervenu dans la défaite des deux frères même si c’était pour leur bien. J’opterais plutôt pour , peut être, la peur de gagner, et oui, ça arrive !
En tous cas, bravo pour ton blog que je suivrai régulièrement.
Arielle Camille a dit :
16 avril 2012 à 20:54 (UTC 1 )
Bonjour Christian,
Merci pour ton commentaire et d’aimer ce que je propose.
Tu as raison, la peur de gagner peut, en effet, être une des raisons, mais je voulais aussi citer cet exemple pour dire, qu’au final nous ne contrôlons pas toujours tout. Nous pouvons choisir et agir en ce sens, visualiser notre but mais je suis sûre qu’il ne sert à rien de s’attacher au résultat qui n’est pas forcément toujours entre nos mains.
C’est le choix sans contrôle dont je parle…et c’est justement en s’en détachant et en faisant les choses pour les bonnes raisons que le résultat juste arrive…
A bientôt
bri a dit :
15 avril 2012 à 09:07 (UTC 1 )
Coucou Arielle !
Un vaste sujet que l’équilibre, j’ai mis du temps à le trouver, un grand travail sur moi, étant très émotive j’ai dû beaucoup réfléchir, prendre sur moi pour ne pas laisser mes émotions prendre le dessus.
J’arrive à mieux gérer mon stress et certaines frustations.
Il m’arrive de tomber assez bas et de me remettre vite en selle, j’apprends de mes erreurs et de mes souffrances.
Je suis devenue mon amie et, ça me réussit assez bien avec moi même et les autres…
On s’aime malgré ses défauts, ses limites, les échecs rencontrés, car une « petite voix intérieure » nous indique que l’on mérite l’amour et le respect des autres et surtout de nous-même. « Cet amour de soi « inconditionnel » ne dépend pas de nos performances C’est grâce à cette force en nous que l’on se reconstruit après un échec ou face à l’adversité. Il n’empêche ni le doute ni la souffrance en cas de difficultés, mais il protège et donne confiance contre le désespoir.
Si on ne se respecte pas on ne sera pas respecté par les autres.
La vie est trop courte…
Il faut maintenir sa joie de vivre dans toutes les circonstances ce qu n’est pas toujours facile, tout est une question de dosage.
« La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. »
de Albert Einstein
Merci Arielle pour le partage.
Bisous
Arielle Camille a dit :
15 avril 2012 à 12:14 (UTC 1 )
Bonjour Bri,
Ce que tu dis est très juste et merci pour cette phrase d’Albert Einstein que je ne connaissais pas.
En effet, maintenir une énergie positive est loin d’être toujours facile avec les aléas de la vie et moi-même il m’arrive d’avoir des baisses de moral…mais l’essentiel est de pouvoir revenir en son centre et de retrouver l’équilibre et l’harmonie intérieure.
A bientôt !
leyla anais a dit :
17 avril 2012 à 23:06 (UTC 1 )
Bonsoir Bri,
une phrase m’a interpellée dans ce que vous dites: se respecter soi-même,
concrètement pour vous qu’est ce que cela veut dire?
Arielle Camille a dit :
19 avril 2012 à 12:15 (UTC 1 )
Se respecter soi-même est un ensemble de choses. C’est avant tout ne pas tout accepter si cela ne nous convient pas, mais aussi savoir s’affirmer telle que l’on est et pas telle que les autres voudraient que l’on soit…
Bises !